Mois : août 2017

31 Août

Semaine 2 Des sources du Danube à Munich (Manu)

Semaine 2 : Des sources du Danube à Munich en passant par Legoland

Lundi 7 août 2017,  Triberg – Sankt Georgen

Semaine 2

C’est l’anniversaire de Véro ! Elle a un beau protège-selle de vélo coloré et un bandeau en cadeau, achetés à Staufen.

On part à pied pour Triberg, il y a trop de dénivelé pour y aller en vélo et la route est très fréquentée. Une petite randonnée en forêt, ça fait du bien ! En chemin on trouve une aire de jeu en pleine campagne !

Arrivés à Triberg, on s’arrete chez Schäfer pour déguster la echte ( véritable) Schwartzwaldtorte, la mythique Forêt Noire. On n’a pas osé sortir les bougies pour faire 🎂 gâteau d’anniversaire mais on se régale bien ! J’en profite pour prendre un café… Ah les salons de thé allemands et autrichiens,… j’aime cette ambiance.

Forêt Noire schafer

Ensuite on va voir la maison des milles coucous, spot touristique c’est sûr mais c’est quand même impressionnant de voir tous ces coucous. Triberg est réputé pour ses coucous de la Forêt Noire.

Triberg coucous

On reprend le chemin de notre randonnée et on grignote à l’aire de jeux. Du coup on fait un bretzel d’anniversaire avec les bougies.

On reprend la route à 16h10 pour retourner à Donaueschingen mais finalement on s’arrête à Sankt Georgen, il y a une piscine naturelle. Il y a des aménagements très bien conçus pour les enfants, comme souvent en Allemagne et en Autriche. On tentera de s’offrir une bière mais il n’y a plus de place en terrasse.

Sankt georgen

Du coup, on reste là pour dormir, il y a un espace pour les camping-cars.

Mardi 8 août 2017, Sankt Georgen – Tuttlingen

On repart direction le Danube, on s’arrête visiter Villingen où on fait aussi le plein d’eau au cimetière.
Les cimetières allemands sont de vrais parc ou jardin, il est presque agréable de s’y promener. C’est très fleuri, les tombes ne sont pas stéréotypées, les arbres semblent recueillir les âmes défuntes. Je ne peux m’empêcher de faire une petite prière pour ces morts que nous visitons au gré de nos besoins en eau.

Villingen

Villingen ressemble à un décor. J’ai plutôt apprécié la porte de bronze de l’église, relativement récente, où il y a plusieurs scènes bibliques dont la naissance de Jesus où on voit un Joseph nettement plus âgé que Marie.

Villingen

Dans la rue principale, nous remarquons une bibliothèque libre service de luxe, réalisée par le Lion’s Club local. Cette pratique est répandue en Allemagne et en Autriche, on en trouve même dans les piscine ou les églises ! En France, ça se développe surtout à l’initiative de pionniers alternatifs ou de municipalités engagées.

Bibliothèque

Nous arrivons ensuite à Tuttlingen en coupant à travers. L’aire de camping-car n’est pas très jolie mais elle est au bord du Danube et a le mérite d’être gratuite. Le Danube est encore modeste avec peu de courant, Joseph met donc à l’eau son bateau pour la première fois sur le Danube.

Tuttlingen

Mercredi 9 août 2017 Tuttlingen – Talhof

Vero est pressée de se retrouver sur le Donauradweg, la voie cyclable qui longe le Danube. On part donc sans visiter Tuttlingen, direction Beuron . Avant de partir, on trouve cette poubelle R2D2 pendant notre balade matinale qui nous fait penser à notre copains Erwan.

Tuttlingen D2R2

Autour de Beuron, le Danube fait des méandres, la route est plus jolie et la voie cyclable n’est pas collée à la route.

Beuron
Le belvédère du Knopfmacherfelsen semble prometteur sur la carte, nous nous arrêtons. Un chemin amène effectivement à un point de vue magnifique sur cette partie du Danube.

Beuron

On atteint Beuron. Je suis fâché contre Noé qui a eu une réponse malheureuse, ça gâche un peu beaucoup l’ambiance…
A Beuron, il y a une petite plaque en l’honneur d’un Français mort lors des inondations du Danube, il avait entrepris de descendre le Danube en canoë et de promouvoir les idées de paix, de fraternité et de liberté pour les peuples d’Europe. A l’heure où il est de bon ton de rejeter toute l’idée européenne sous prétexte de son actuel excès ultraliberal et au risque de conforter les mouvements nationalistes et identitaires, il est courageux et essentiel d’ériger l’idée européenne comme une utopie à réaliser, de fraternité, d’égalité et de liberté. Bien sûr ce sont les libéraux qui aujourd’hui tiennent les manettes mais il ne faut pas confondre le capitaine et le navire.

Beuron
L’idée européenne est une utopie humaniste à construire sans cesse, sous la double menace du Capital et de la réaction nationaliste et identitaire. L’un détournant le projet contre l’intérêt général, l’autre profitant des excès de l’un pour détruire l’utopie.
Honneur donc à ce Français attaché à de nobles idées.

Beuron

La balade en vélo remplit ses promesses, les paysages sont calmes, reposants. On pique-nique en chemin avec une belle vue sur le château Schloss Werenwag. Toujours un peu fâché avec Noé… Avec Joseph, on retourne à Beuron qui est maintenant à 6 km. Véro et Noé continuent jusqu’à Thiergarten où nous les rejoignons en camping-car.

Je me réconcilie avec Noé… Ca prend parfois du temps…
Vero repart jusqu’à Sigmaringen en vélo, seule.

A Sigmaringen, on visite la ville et on fait quelques achats en charcuterie et boulangerie bavaroises. On monte au Josefsberg pour admirer la vue sur la ville. On apprend alors que la ville a été « française » un moment. Entre guillemets car il s’agissait du gouvernement collaborationniste de Pétain qui était venu se réfugier ici.

On reprend la route pour trouver un bivouac sur le parking d’un site archéologique en plein air reconstituant une ville fortifiée celte.
Nous dégustons les merveilles achetées en ville…

 

Jeudi 10 aout 2017 Talhof – Legoland

Ulm

Aujourd’hui, direction Ulm.
En route on fait le plein, moment de vérité… consommation : 8,9 litres au 100 ! Merci le HHO !
A Ulm on visite la cathédrale. Une fête du vin se prépare sur la place.
Sur la cathédrale, une grande affiche pour les 500 ans de la Réforme luthériennes. Ca m’étonne sur un bâtiment catholique… On entre, pas de bénitier, les bancs sont orientés vers le centre et non vers la nef. Par contre il y a quand même des statues et des cierges mais peut être est ce l’héritage culturel. Plus de doute, cette cathédrale n’est pas catholique, elle est protestante. C’est la première fois que j’entre dans un tel édifice protestant. J’ai plutôt l’habitude d’édifices modernes ou modestes.

Ulm
Noé veut absolument acheter une peluche moineau, emblème de la ville d’Ulm. C’est un peu cher, je lui explique et s’il veut il peut se l’acheter mais qu’après il aura la somme en moins dans sa tirelire : apprentissage de la gestion d’une tirelire et de la valeur des choses.
Sur la place un carillon joue longtemps.
On squatte un peu l’office du tourisme, puis son hall quand il ferme pour bénéficier du wifi, j’ai des choses à faire pour Shop&Coop qui demandent du temps… Il faudra même que je m’exile à l’étage car le hall accueillera le vernissage d’une expo photo.
Vero est un peu déçue d’avoir passé autant de temps mais c’est difficile de se rendre compte avant du temps dont j’ai besoin. Et je me traîne une espèce de complexe d’infériorité, qui fait que dans ces cas là, sentant un avis ou regard négatif sur ce que je fais et qui compte pour moi, j’ai plutôt tendance à adopter une attitude de bulldozer en réaction. Mais souvent ce n’est vraisemblablement que des suppositions… bref la vie de couple et ses incompréhensions, quiproquos et tensions.
Pas le temps de visiter d’avantage la ville de naissance d’Albert Einstein, On file vers notre prochaine destination : legoland. On aimerait trouver un endroit pour y être tôt demain.
Arrivés à Legoland, Nous n’osons pas squatter un parking. On se dit qu’à proximité d’une telle industrie du loisir, tous les parkings doivent être surveillés pour éviter l’invasion de camping-car… La nuit est là, on se résout à aller à l’aire de camping-car de legoland.
Je vais à l’accueil, ça me semble pas cher mais j’ai super mal compris… ce sera 28€ la nuit, sans service… outch ! Jusqu’ici on avait la même chose mais gratuit…
Bon y a quand même un aspect positif : en dormant là ça nous ouvre droit à bénéficier de 2 jours de parc pour le prix d’un.

Allez, au dodo pour bien profiter de la journée ! Les enfants sont évidemment excités !

Vendredi 11 août 2017 Legoland.

Prêts pour une journée mémorable à Legoland ! Bon on décide de bénéficier de l’offre 2 jours pour le prix d’un ! C’est pas tous les jours qu’on va à Legoland ! Je suis allé à celui du Danemark (le premier créé) en 1986, j’avais 11 ans. Certes c’est un parc d’attractions où tout est fait pour capter l’argent qui reste dans le portefeuille mais je trouve que ce n’est pas un parc d’attraction comme les autres, on voit des exemples de merveilles qu’on peut faire avec des legos.

Legoland

On commence par une visite des maquettes de ville en Lego mais très vite les enfants veulent essayer des attractions. J’essaie les dragons volants Ninjago avec Joseph, ça va le dos suit, pas de problème.

Legoland

 

Le vendredi c’est pas mal, il n’y a pas grand monde, on peut refaire plusieurs fois les attractions qu’on a aimé. L’ambiance, l’excitation ambiante fait qu’on se prend au jeu.

Pour le soir, on se trouve un bivouac gratuit et sauvage proche du Danube, comme on aime.

Samedi 12 aout 2017, Legoland – Augsburg

Deuxième jour à Legoland ! Du coup, on élimine Dilligen de notre parcours. Maintenant nous savons que nous serons chez les amis autrichiens le week-end du 20 aout.

Legoland

Il y a effectivement plus de monde et le temps est moins beau mais on en profite quand même ! On essaie même en famille les montagnes russes (projet X) mais c’était au delà des limites de Noé… Du coup on a fait un tour à l’académie Lego pour nous remettre de ces émotions !

Legoland

On finit cette journée lessivés ! Joseph a fait un article.

On prend la route pour Munich et on s’arrête à Augsburg où on trouve un joli bivouac au bord d’un plan d’eau aménagé pour la baignade et le ski nautique !

Munich

On goûte la Kirchgrütze, une sorte de coulis avec des cerises entières, un délice…

Dimanche 13 aout Augsburg – Munich

Au réveil : gym et baignade ! On brunche au bord de l’eau. Sympa. On décide de ne pas visiter Augsburg pour être le plus tôt possible à Munich.

Arrivés à Munich on trouve un super bivouac dans le grand jardin anglais, une sorte de central park : un parc immense en pleine ville avec une rivière, des plans d’eau, des Biergarten…

A peine arrivés on tire les cordes à linge pour faire sécher les serviettes et les affaires de la veille un peu trempées.

Munich

On détache les vélos et on part à la rencontre de cette grande ville européenne. On commence par la Pinakotek. C’est un musée d’art contemporain où on peut montrer aux enfants des œuvres de Kandinsky, Dali, Miro, Picasso et bien d’autres. Les enfants ont l’air d’accrocher, ils posent des questions, expriment leurs ressentis, c’est chouette ! On a l’impression d’une mission accomplie ! Bon, il faut dire aussi que la visite a été rapide, les musées sont à un euro le dimanche, on est arrivé à 16h et à 17h ça ferme. Mais quand même ils ont apprécié.

Pinakotek

Au goûter après la visite, ma chérie a choisi des Ritter Sport. Mmmmm si c’était pas déjà fait je me marierais avec elle ! Aujourd’hui tout le monde connaît les Ritter Sport mais il y a 26 ans, quand je suis venu la première fois en Autriche c’était inconnu en France et terriblement bon, tous ces chocolats aux divers parfums… Alors depuis, les Ritter Sport en Allemagne ou en Autriche, c’est un passage obligé, surtout qu’il y a des parfums qu’on ne trouve pas en France.

Après une petite balade à vélo dans le grand parc, Vero a très envie de tester un Biergarten. Ca tombe bien, il y a le plus renommé dans le parc, celui de la Chinesiche Turm, la Tour Chinoise. Il est effectivement très grand, il y a beaucoup de choix, tout semble appétissant et les prix sont raisonnables. Le Biergarten est un endroit populaire où les allemands se retrouvent pour manger ensemble des spécialités et boire de la bière bien sûr, en plein air, au son de musiques traditionnelles jouées par un orchestre. C’est à faire ! Voir l’article de Noé.

Biergarten

Semaine 2 Munich

Fin de la semaine 2

27 Août

Les Biergarten d’Allemagne par Noé Bouhier

Les Biergarten sont des lieux traditionnels d’Allemagne. il y a des plats traditionnels à volonté des  pâtes, des saucisses , des bretzels géants, des patates, des légumes … tout ça à l’extérieur. Les gens s’assoient sur des bancs avec des tables en bois. Il y a des grands verres à bière. 😃 et il y a des musiciens.😄😃😄😃😄😃.

24 Août

Traunstein : escapade en duo avec guide en or ! (Véro)

Traunstein : escapade en duo avec guide en or !

Depuis dimanche, nous sommes chez nos amis Autrichiens, près de Gmunden. Hier, ils nous ont fait un magnifique cadeau. Waltraud et Doris ont gardé les garçons pendant que Franz nous a guidés jusqu’au sommet du Traunstein, une très belle montagne qui culmine à 1691m.

traunstein

A 4h du matin, je culpabilisais de laisser les garçons ici, craignant que la journée soit longue pour eux, qu’ils aient du mal à se faire comprendre… Et si de notre côté, s’il nous arrivait un truc… ? Mais l’appel de la montagne, de la balade, c’est un sentiment profond chez moi, les papattes qui démangent rien qu’à imaginer les sommets… Et puis dans mes rêves de voyage, il y avait l’idée de rencontrer des marcheurs avec qui je pourrais découvrir une belle randonnée… J’avais emporté les chaussures de rando et le sac à dos en prévision…

Bref, nous voilà partis. On commence en marchant tout doux au bord du Traunsee, lac que nous avons traversé en bateau il y a cinq ans. Enfin quand je dis tout doux, c’est un brin rapide pour le réveil. Il faut dire que Franz est un jeune homme de 71 ans impressionnant ! Il est super « gesund », en bonne santé : 71 ans de nourriture saine, bio, locale, de vie au grand air et de marche. On traverse quelques tunnels, la piste monte gentiment mais intérieurement je me dis qu’en ayant le lac à notre droite et la montagne raide juste à notre gauche, fatalement, il y a un moment où ça va violemment piquer les mollets… Et c’est là que ça devient drôle.

traunstein

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Première plaque à la mémoire d’un marcheur mort sur le Naturfreundersteig, des gens qui s’équipent d’un casque, d’un baudrier et de longes… On tourne la tête et on découvre le début des festivités. J’apprends l’allemand sur le tas et j’ai bien enrichi mon vocabulaire mais là, dans ce que Franz nous raconte il n’y a pas l’internationale « via ferrata ». On pourrait pourtant bien appeler ça comme ça !!! Ca a le mérite de nous réveiller !

traunsein

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Trois heures plus tard, on se retrouve au premier refuge. On s’est élevés de 1000m à coups de câbles, d’échelles et de marches en ferraille. La beauté des paysages, noce d’eau bleue et de roche a nourri l’élévation spirituelle.

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Et la bière du deuxième refuge nous a portés au paradis ! Ce que j’aime à la montagne, c’est que tu crois toujours être arrivé au sommet et souvent ce n’est pas le cas, il faut encore un petit effort… Là, tu as un bon moment en ligne de mire un drapeau dont tu imagines qu’il est le point final à ton agonie effort physique et quand enfin tu l’atteins, tu es seulement au pied des marches du premier refuge. Au loin tu vois le 2ème refuge et encore plus loin, la croix du vrai sommet. Quelle récompense : une vue à 360° avec l’impression de toucher le ciel !

traunstein

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Puis est venu le temps de la descente, descente que j’avais déjà envisagée à la montée en me disant que si on se livrait aux mêmes acrobaties la tête en bas, ça allait être vraiment sport !!! Petit panneau d’avertissement tant qu’on avait encore les pieds à plat : « Abstieg hernlersteig nur für geübte » que j’ai traduit par « Descente exigeante pas pour les débutants ». C’est bien des fois de ne pas tout comprendre. On a découvert ce matin que ça veut dire « Descente par le chemin Hernlersteig uniquement pour les gens expérimentés (entraînés, chevronnés, suicidaires …) Je vous avoue qu’on riait un peu bêtement, vaguement nerveusement.

traunstein

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C’est étrange de randonner en marche arrière et de photographier celui qui te précède entre tes pieds !!!! 3 h de descente qui nous ont bien cassé les guiboles… Enfin par pour tout le monde: quand on est arrivés à la maison, pendant que nous deux on essayait de s’extraire de la voiture, Franz courait déjà derrière son petit fils qui apprend à faire du vélo…

Ce matin au réveil, avant même de mettre un pied parterre, on s’est découvert des muscles qu’on avait oubliés !!! Mais qu’est-ce que c’était beau !!! Et les garçons eux ont adoré leur journée à la ferme !!! Ils sont très copains avec Simon, le petit fils de nos hôtes.

Je rêve déjà de la suite. On est très bien ici mais je me sens attirée par l’inconnu de la suite du voyage. Pour l’heure on prépare notre prochaine vadrouille dans la vallée de la Wachau, en vélo le long du Danube tous les quatre !

 

20 Août

LEGOLAND DEUTCHLAND RESORT par Joseph Bouhier.

Legoland,c’ est comme le Pal,mais avec les décorations en lego.Il y a des attractions qui font peur(feurdrache…) d’ autres qui sont douces(Ninjago The Ride…) et d’ autres qui secouent(power builder…)etc etc… Bref, on s’ est amusé!Ducoup, on y est resté 2 jours.😉Maman a trouvé l’ attraction ProjectX limite limite…Si elle avait fait l’attraction Feurdrache,elle serait morte de trouille…😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨 😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨😨Il y avait l’ exposition mini land qui représentaient différante ville d’ Europe.Une expositions star wars.☺☺☺☺☺☺☺☺☺☺😊😊😊😊😊😊😉😀😀😀😀😀😀😀😁😁😁😁😁😁😁😁

19 Août

On dort où ce soir? (Véro)

On dort où ce soir ??? (Véro)

Chaque soir ou tous les deux ou trois jours si on est restés plusieurs nuits au même endroit, se pose la question du squat du soir. Avant, on partait en vacances en Fort Transit, un fourgon neuf places pour lequel mon frère avait inventé un aménagement qui nous permettait de dormir tous les quatre. On s’engageait dans n’importe quel chemin quitte à faire demi-tour. Mais il n’y avait ni toilettes ni de quoi cuisiner ni un minimum d’espace vital. Là, pour un an, notre maison bien-aimée, Slowpy la Cagouille est d’un autre gabarit : 3.5 tonnes, 7m de long, 2.4m de large et 2.8 de haut. Avec ces chiffres plantureux, tu oublies les petits chemins de traverse, les pistes caillouteuses et terreuses sous peine de te transformer en limace inerte. Mais s’il y a un truc qui m’a bien angoissée avant le départ, c’est l’idée de me retrouver condamnée à ces horribles parkings à camping-cars le long des routes, tous serrés comme des sardines avec la joie d’écouter la télé de Robert et les pets de Janine. Pour l’instant, on s’en sort la tête haute grâce à trois outils infaillibles :

  • Notre bon sens et notre âme d’explorateur (papas et mamans des 2 côtés nous ont bien élevés)
  • L’application Park4nights (des voyageurs partagent leurs bon plans parkings)
  • L’application maps.me (gps gratuit avec lequel on télécharge à l’avance les cartes)

Le bilan de ces trois premières semaines est globalement positif.

Au top du top, notre première nuit en Autriche, en pleine nature, sur une route de crête. Intrigués par une espèce de pyramide, on s’est engagés sur une petite route. La pyramide s’est révélée être une aire de détente et de méditation, un lieu où tu peux appuyer sur un interrupteur pour déclencher la lecture d’une méditation guidée avec une musique relaxante. En bonus une vue à 360° sur les monts environnants, le coucher de soleil et un plan en or pour installer nos douches solaires. Bon, c’est aussi le lieu où vers 23h30, j’ai demandé à Manu si le vent pouvait renverser 3.5 tonnes. Un orage mémorable !!!!

Au flop du flop : le réveil à 7h par une tondeuse, les errements criards d’une bande de jeunes à proximité d’une fête du vin, un train entre deux villages qui passe toutes les heures ou presque, les gendarmes qui nous délogent à 23h…

Mais franchement rien de dramatique comparé à tous les plaisirs des autres jours (ruisseaux pour se laver et jouer, prairies à sauterelles, aires de yoga de rêve…)

Je crois qu’on a une bonne étoile…

19 Août

Parents en voyage (Véro)

Parents en voyage

Avant le départ : je pensais que ça allait être méga relax de vivre en famille sur la route. Deux parents pour deux enfants, ça me paraissait vraiment tranquillou frisouille comparé à notre quotidien où le chasseur cueilleur part de 8h15 à 19h (ou minuit) en moyenne chaque jour pendant que je reste à la grotte avec les louveteaux. Quand ils étaient petits, j’ai même dangereusement flirté avec le burn-out, honteuse de ne pas vivre la maternité en sifflotant gaiement, en me sentant chaque jour un peu plus sous l’eau sans savoir appeler à l’aide. Mais ça c’était avant parce que maintenant, je sais prendre soin de moi pour pouvoir ensuite prendre soin de mes amours. J’ai appris à déléguer, organiser mes évasions, lâcher sur la perfection… J’ai des alliés en or : équipe de copines, grands-parents, école et maîtresses top, centre de loisirs, éclaireurs, yoga, rando, vin… Bref, je me disais que là où ça pouvait coincer, c’était au niveau de nos styles éducatifs respectifs. Au bout de 10 ans de vie commune avec mes équipiers en culotte courte, j’ai développé des talents que la NASA, le FBI, le Dalaï Lama et Paul Bocuse s’arracheraient s’ils le savaient :

  • master en stratégie et communication (« Quand tu m’exploses le nez à 22h50 en faisant le kangourou alors que je meurs de fatigue, je me sens des envies de meurtre, euh non, je me sens agressée et je te demande de filer au lit illico presto » « P’tit con »),
  • spécialiste des personnalités borderlines et états limites (Quoi, tu n’as jamais vu un drôle écarlate hurlant et baveux dans une boulangerie ??)
  • Observatrice d’écosystèmes uniques au monde (« Oh, je vois sous ton lit une souris crevée à côté d’un sachet de sucre et de ton cahier de nombres »)
  • Voyante (« Argggg encore 7mn de cuisson, il va péter les boulons !!! »)
  • Fine cuisinière, boulangère et pâtissière pour 4 palais à la fois en moyenne 12 fois par semaine (« Maman, j’espère que c’est une soupe industrielle cette fois-ci ! »)
  • Chauffeur de limousine pour nains sous amphétamines (Quelle idée aussi de faire la tournée des copains un jour de fête d’anniversaire quand la moyenne d’âge est en dessous de 9 ans…)
  • As de la concentration (exemple tout frais : boucler un article de blog en s’interrompant 20 fois par ligne pour un conseil, une chamaillerie, les pâtes qui sont cuites…)

Bref, je m’aime et j’aime mon chéri qui se trouve être aussi le père de nos zadorablezenfants. Mais comment dire ? Il a un style différent. Des fois, ça me décoiffe mais j’avoue que c’est comme s’il parlait un méta-langage spécialement accessible aux couillus. Et peut-être même que des fois, je me fais embobiner par les minous à coup de bisouille-maman et de regards de biches… Donc, on est différent mais notre tandem roule. Quand ça grince, un petit coup d’huile et hop, ça repart pour un tour. Il faut dire que grâce aux schtroumpfs, on a appris à se fâcher à coups de message-je et d’expression des besoins. Même si des fois la colère sort comme un volcan et qu’on gueule lamentablement des trucs minables pour ensuite se sentir très nul et éprouver le chemin de croix jusqu’aux excuses…

Bref, que dire au bout de 10 jours de voyage sur 365 ? Eh bien là, alors que mes beautés dorment paisiblement, que je fais travailler mon cerveau en sirotant une tisane, que j’ai pédalé toute la journée sur cette Eurovélo 6 dont j’ai tant rêvé, je me sens zen, confiante et pleine d’amour. Oui, des fois, c’est vrai, ils sont un peu pénibles mais la réciproque doit être vraie aussi. On est beaucoup plus les uns sur les autres que d’habitude. N’empêche, ils grandissent et ils sont capables de belles choses.

Alors je me dis que le grand challenge pendant cette année de vie collés collés tous les 4, c’est de nourrir ce qui nous fait du bien à chacun.

Oh, la pluie est arrivée. Huuuuum, 4 grenouilles fermées dans un bocal, au secouuuuuuurs !!!!!!!!!!!!!!

PS : chéri si tu me lis, n’oublie pas de m’envoyer pédaler, courir, marcher, nager, bronzer le plus souvent possible !

PS bis : à J+21, je constate que les moments de grâce alternent assez facilement avec des moments noirs, qu’à deux parents ce n’est pas forcément méga plus facile mais qu’on a de quoi discuter !!!

17 Août

Semaine 1 : on traverse la France et on rejoint le Danube (Manu)

Semaine 1 : on traverse la France et on rejoint le Danube (Manu)

Jour 1, lundi 31 juillet 2017, Digoin, France

Hier, premier petit incident : les clés planquées sous le camping-car sont tombées et ont raclé sur la route. Résultat : un double tordu hors service.
Aujourd’hui, on commence les bonnes habitudes : gym pour tout le monde ! Les enfants ne sont pas très enthousiastes… On prend les vélos pour rouler le long du canal latéral à la Loire. Sur notre route on passe sur le pont canal qui passe au-dessus de la Loire.

On croise une écluse, l’occasion d’expliquer son fonctionnement aux enfants.
On reprend la route direction Dole. On croise le restaurant « Au Cochon Friguant » où on avait mangé des cuisses de grenouilles l’année où on était monté en Alsace pour les marchés de Noël. Je me serais bien arrêté encore !

Arrivée à Dole, à côté de l’aéroport, précisément à Tavaux, on trouve une place pour la nuit à côté d’un petit parc animalier, agréable. Les enfants y ont repéré une piste de BMX, parcouru en courant en tongue.


A priori, le HHO a l’air de fonctionner, on devrait tourner autour de 10 l au 100 au lieu de 13.


Jour 2, mardi 1er août 2017, Tavaux, France

Gym du matin. Les enfants sont un peu déçus de ne pas pouvoir essayer le terrain de BMX avec leurs vélos mais ça nous semble un peu dangereux. On teste les rigolotes possibilités de l’iPad en modification de photos :


Le forfait internet fond comme neige au soleil. A ce rythme, il faut plus de 30 Go ! Je change de forfait pour un forfait à peine plus cher mais avec les appels illimités à l’étranger, l’internet illimité en France et à 50 Go en Europe. Malheureusement, il ne sera actif qu’à partir du 17 août. D’ici là, restriction des données mobiles et désactivation du wifi des tablettes des enfants.
On fait le plein d’eau au cimetière et on prend la route direction l’Alsace.
On fait une pause à Besançon, visite de la ville, déjeuner dans un italien, la brasserie plus locale n’avait plus de place… On fait toutes les boutiques de téléphonie : pas une seule offre type carte prépayée pour 10 ou 20 Go, les seules offres existantes ne dépassent pas 4Go et sont hors de prix. Tout est fait pour orienter le consommateur vers des forfaits… Ce secteur mériterait une coopérative pour faire des offres qui correspondent à tous les besoins !
On reprend la route. En voulant laisser passer les voitures qui s’accumulent derrière nous, je me gare et roule sur une pierre qui se coince entre les deux roues jumelées… Ça me rappelle des mauvais souvenirs de chantier où ce genre d’incident pouvait faire perdre 2 heures… J’essaie de la casser avec un marteau qui a survécu à la restriction de charge. Heureusement, j’y arrive au bout d’une dizaine de minutes et nous pouvons repartir.
On fait le plein. Résultat : 11,2 litres au 100 km. Pas mal, considérant qu’il est chargé au maximum et qu’il tournait à 13 litres avant l’installation du HHO.

On arrive dans le massif des ballons d’Alsace. Petit pause à la cascade « le saut de l’ognon », pendant la manœuvre, il prend l’envie à Joseph de grimper dans la capucine et il tombe… Grosse frayeur pour lui et pour nous, mais plus de peur que de mal ! Sinon, c’est une chouette petite cascade.

On trouve un petit coin de paradis pour dormir : un étang dans la forêt avec un beau belvédère. On ne résiste pas à se baigner et à tester notre ligne de pêche, en no-kill bien-entendu et uniquement pour les petits poisons.


J’installe une douche. Mais on aurait pu la prendre en restant dehors, un gros orage éclate.
On s’endort sous le bruit de la pluie d’orage.

Jour 3, Mercredi 2 aout 2017, Ballon d’Alsace, France

On décolle à 10h40 pour gravir le ballon d’Alsace ! Mais on s’arrête à 11h45… Slowpy-la-Cagouille, notre camping-car chauffe… Ses 80 chevaux ne sont pas suffisants pour affronter des pentes à plus de 7 % lesté de ses 3T500… On va s’arrêter 2 autres fois … à 12h10 et à 12h25. On arrive enfin au ballon à 12h45… Soit une superbe moyenne de 22km/h. On se sera même fait doubler par un vélo…

Mais la performance mécanique n’est pas le choix du thème de ce voyage, vous l’aurez compris ! (Slow and Curious vs Fast and Furious)

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On s’ouvre l’appétit en gravissant le Ballon d’Alsace et on va combler cet appétit à l’auberge du Ballon avec un bon bäckeoffe et une tourte à la viande suivis de tartes aux myrtilles maison… On a bien mérité ça !
On redescend gentiment pour prendre soin des freins de notre Slowpy… 28km/h de moyenne…
Arrivée à Tierenbach, où on va passer la nuit près d’une basilique remplie d’Ex-Voto surprenants, peints par des artisans locaux et qui retracent une histoire de plus de 100 ans de catastrophes, accidents, maladies, guerres subies par la population. Un ex-voto a été composé par un rescapé politique des camps de concentration nazis… Les Ex-Voto portent aussi l’histoire de l’Alsace, ils sont un support pour expliquer aux enfants que l’Alsace n’a pas toujours été française. Les ex-voto sont rédigés en allemand de 1870 à 1918.


Un étang repose au pied de la basilique. Une famille pêche. Un parc entoure l’étang, c’est ici qu’on va pique-niquer ! On va goûter ce munster acheté la veille dans une ferme sur notre route.

Jour 4, jeudi 3 août 2017, Thierenbach, France

C’est l’anniversaire de Noé !
Je suis tout seul à faire mes exercices matinaux…
On décolle assez vite, Vero est venue pour grimper au sommet du Grand Ballon, pas question qu’elle abandonne, on va donc faire du stop !

À 4 c’est pas facile… Mais c’est une occasion d’exercer les enfants à la pensée positive et la loi d’attraction ! Une famille suisse nous monte jusqu’au cimetière militaire de Hartmannswillerkopf. C’est un rocher dominant la vallée du Rhin que les français et les allemands se sont disputés lors de la 1er guerre mondiale, plus 20 000 soldats en sont morts…

Parmi les çroix, des tombes musulmanes et juives, les nationalistes et autres identitaires devraient se rappeler que ce en quoi ils croient a été défendu par ceux qu’ils désignent comme ennemi…

Tous ces morts n’ont rien demandé, cette guerre n’était certainement pas la leur, mais celle des coloniaux, des industriels et des États major. Pris au piège de la politique, ce sont les petites gens qui ont versé le sang.

Maudite soit la guerre.

On reprend notre chemin. Un couple de flamand nous charge dans leur utilitaire de voyage et on atteint enfin le Ballon de Guebwiller. On pique-nique et maman-qui-pense-à-tout sort un gâteau au chocolat et des bougies pour fêter l’anniversaire de Noé. Il a même droit à ses cadeaux à plus de 1000 mètres d’altitude ! Une belle vue nous attend au sommet du Ballon.

Pour redescendre, on se divise en deux groupes, c’est plus facile pour le stop. Je monte avec Joseph dans la voiture d’un couple alsacien, fraîchement retraité, qui font le tour de leur beau pays. Le monsieur connaissait bien l’Auvergne pour avoir travaillé à Cusset pour Manurhin. Il semblait avoir bien apprécié le jambon d’Auvergne. Manurhin a fermé son usine à Cusset au début des années 2000 ou fin des années 90. Le monsieur devait démonter les machines pour les installer ailleurs. Il a continué sa carrière chez Manurhin. Quand j’entend les témoignages, je me dis que j’ai bien fait de ne pas me mettre dans ce genre de situation où ton job consiste à appliquer une décision qui a pour conséquence de bouleverser la vie de nombreuses familles… L’efficacité financière est parfois contre la logique industrielle ou sociale.

Maudite soit la finance.

Vero et Noé ont trouvé facilement de quoi descendre. Ils nous rejoignent vite au camping-car.

Une fois tout le monde réuni, on se dirige à Cernay pour les dernières courses en France où on peut passer des tickets Resto.
Le ravitaillement effectué, direction l’Allemagne ! Premier pays étranger de notre périple européen ! Mais surtout Noé voulait être en Allemagne pour son anniversaire, une histoire de bretzel je crois…
On s’arrête à la frontière pour faire une photo, c’est le deuxième départ symbolique de ce voyage ! Ça y est, on n’est plus en France, ça rigole plus, c’est pour de vrai, on part pour un an de voyage à l’étranger.


On cherche un bivouac pour la nuit. Sur la carte maps.me Staufen nous paraît bien joli, je zoome… Oh ! Il y a un labyrinthe végétal dans la ville! C’est un signe ! Ça va nous plaire ! On continue un peu après la ville, Véro veut un coin au bord de l’eau et tranquille. Je trouve un parking sur mon appli à côté d’un Schützenhaus. On la trouve aisément, il y a un autre camping-car installé, ça va le faire…

Un type arrive, dit que c’est privé et que c’est le sien… On commence à se dire que c’est mort, mais quand même, le type n’a pas l’air super hostile donc je tente de rassembler des bribes d’allemand pour lui demander si on peut rester là cette nuit et là il nous dit : « mais oui bien sûr ! »

Ouf !

On échange deux ou trois mots, en fait c’est son camping-car qui est là, la Schützenhaus lui appartient, c’est une sorte de bar mais on apprendra le lendemain que c’est surtout une sorte de clubhouse pour le club de tir. Il est très content de pratiquer l’entraide entre camping-caristes.

Il invite les enfants à le suivre, bon je les accompagne quand même, et hop, il leur offre une glace chacun ! Si chaque soir c’est comme ça, ça va le faire ce voyage ! Notre hôte nous dit qu’on peut rester plusieurs jours et que le lendemain il y a une WeinFest à Staufen.

Après les remerciements on se prépare pour la baignade ! Notre parking est au bord d’un petit affluent du Rhin.

Le cours d’eau est super bien aménagé, une piste cyclable le longe et des petites retenues en enrochement permettent de se tremper et font un super terrain de jeux pour les enfants. L’eau est tout de même fraîche, elle descend de la montagne mais elle fait du bien !

On décide de se laisser tenter par la fête du vin demain et de passer 2 nuits ici !

Comme dans pas mal de vallée, qui dit cours d’eau dit aussi chemin de fer… Un train passe toute les demi-heures mais c’est supportable. Nous sommes impressionnés par la fréquence de ce service public. Malheureusement c’est un peu cher pour une utilisation unique, alors on ne le testera pas. Les voitures sont récentes, des Bombardier, comme les TER récents d’Auvergne, çà ne fait pas beaucoup de bruit.

Première nuit à l’étranger !

Jour 5, vendredi 4 août 2017, Staufen

Aujourd’hui, on se pose un peu. Les parents en profitent pour rappeler aux enfants qu’ils ont des cahiers d’exercices à faire.

Notre hôte vient nous rendre visite, il nous invite à prendre le café avec lui à la Schützenhaus. Il s’appelle Fransceco, il est sicilien de naissance. Il dirige un club de tir dont le champ de tir est juste derrière la Schützenhaus. Il est allé une fois en France pour aller voir un gala de catch à Mulhouse. C’est Joseph qui a trouvé la traduction de « catch » … J’ai passé en revue tous les sport de combats mais pourquoi faire simple quand on peut compliqué, le cerveau des enfants est parfois plus pragmatique ou moins encombré.
Après manger, on va faire une balade à vélo jusqu’à Staufen. L’Allemagne est vraiment le paradis du vélo, les bandes cyclables sont des vraies routes et nombreux sont les cyclistes.
Enfin je vois ce labyrinthe ! C’est un double labyrinthe. C’est donc un mélange entre le labyrinthe et le dédale, une sorte d’hybride.
Staufen est une jolie petite ville, typique allemande : maisons à colombage très fleuries, rues propres, ambiance « gemütlich » : à la fois conviviale, accueillante, agréable, …
Vers 16h commence la fête du vin. L’ouverture de la fête est annoncée par des coups de canon. Un défilé composé de groupes folkloriques, des fanfares, de calèches et surtout des chars des caves du coin qui servent un peu à boire !

Ensuite la foule se dirige vers la place où est installée la fête. Il y a des stands de nourriture et des stands des domaines viticoles. Un peu plus loin, quelques attractions.

L’occasion de participer à une fête est trop bonne ! On teste les spätzles à la choucroute, des spätzles aux lardons, aux légumes et Noé, une flammenküche végétarienne. Ensuite, il faut trouver une place sur un stand de vin où chacun a installé tables et bancs. Les verres sont consignés. L’ambiance est bon enfant, familiale, en tout cas aux heures où on y était.
Avant la nuit on reprend nos vélos pour se permettre un petit bain à la rivière avant de se coucher.

Jour 6, samedi 5 août 2017, Staufen.

Le matin, on laisse un petit mot de remerciement à Fransceco et on lève le camp. Plein d’eau au cimetière et Direction Fribourg.

A Fribourg, on trouve à se garer dans un quartier d’affaire et on prend les vélos pour visiter la ville. On arrive à l’emplacement de l’ancienne synagogue qui est devenue une grande place avec un bassin où les enfants peuvent jouer et les adultes se tremper les pieds. La bibliothèque n’est pas loin, la forêt de vélo devant a impressionné Noé.

On visite la ville en vélo. On ne trouve pas de wifi et de possibilité de se brancher ailleurs qu’au Starbeurk qui a un wifi trop lent… on en profite quand même pour donner des nouvelles via notre page Facebook et pour bosser un peu pour Shop&Coop.

Après notre petit tour de ville : revoir la cathédrale où nous étions venus pour le marché de Noël, quelques bâtiments significatifs et hop on repart direction la source du Danube : Donaueschingen.

Slowpy-la-Cagouille a eu un peu chaud à Hinterzarten, mais le col a été passé sans avoir à s’arrêter ! On passe le Danube une première fois à 19h00, après 686 km !

On arrive à Donaueschingen 10 minutes plus tard, des piétons sympas nous indique où se trouve les places de camping car. Des Français sont aussi à cet endroit.

Les enfants sympathisent vite. Vero va discuter un peu … Ils sont d’Auvergne et finissent un voyage de 6 mois ! Après le repas, on s’invite avec notre dessert et une bouteille de vin pour discuter un peu. Heureusement que Vero a des idées comme ça, tout seul je n’oserai pas.

Jour 7, Dimanche 6 août 2017, Donaueschingen

Les voisins français repartent. Nous prenons nos vélos pour partir à la recherche des sources du Danube. En effet, il y a une polémique à ce sujet : le Danube est la confluence de 2 rivières : le Berg et le Brigach. Mais il existe aussi une source supposée être celle du Danube. Source du Danube ou pas, le lieu est mille fois plus romantique que la confluence !


Bon, évidemment au moment où je veux faire une belle photo vu de haut avec mes deux gars près de la source, il y en a un qui refuse de poser … Ça m’a un peu irrité… Il faut dire que c’était proche de midi, que l’enfant affamé est beaucoup moins coopératif et le papa moins patient… Après manger, on a fait un petit câlin collectif pour rabibocher tout le monde et faire une jolie photo familiale dans ce lieu symbolique pour notre voyage. C’est un peu le 3eme départ après avoir quitté la maison et entrées un autre pays.

La source du Danube, un endroit important ! On y jette un petit caillou. La source est pleine de pièces.

On trouve du Wifi à l’office de tourisme, on en profite pour laisser des nouvelles. Avant de reprendre la route, je fais une petite réparation de la porte de la soute car elle prend un peu l’eau… Le mastic spécial camping-car a déjà séché dans sa cartouche et à force d’insister je casse mon pistolet… Je finis par réparer en curant la cartouche au tournevis…

16h30 on part pour Triberg. Normalement ça devrait passer pour Slowpy.

Sur la route on bat notre record de bouchon : 27 voitures et camions ralentis par notre Cagouille ! Vero remarque que les allemands ont l’air plus patients que les français au volant.

Le changement de vallée s’est effectué sans surchauffe pour Slowpy ! On s’arrête avant Triberg à Nussbach pour le bivouac. Pendant que Vero va en éclaireur à Triberg, j’installe le campement et en particulier des douches. On est à côté d’une rivière mais elle est franchement trop froide pour s’y laver.

Vero revient, selon elle on a bien fait de s’arrêter avant, Slowpy n’aurait pas pu atteindre Triberg sans chauffer!

Après une courte baignade dans la rivière par les plus courageux (Noé et moi), douche (froide) pour tout le monde !

Petit dîner au bord de la rivière et au lit !
Fin de la 1ère semaine.
Manu.

5 Août

Jour J : Le Grand Saut

Jour J : Le Grand Saut du Depart du Jugement Dernier

Le réveil est un peu difficile. Je trouve enfin le moyen de transmettre à Nadine les tuto-videos avant le depart.

Arrivent les premiers copains vers 10h30. Puis mon père et mes sœurs. Je transmets le stock de thé 1336 et le nécessaire pour faire les colis Shop&Coop à mon père. Encore une amarre de moins… J’oscille entre la satisfaction d’avoir une solution et l’angoisse de ne plus être au manche… Ca va me faire progresser en coopération 😉

Mais d’abord la fête continue !

Il commence à y avoir du monde ! Je charge les dernières affaires.

Maintenant j’ai plutôt envie de profiter de la présence de chacun ! C’est chouette d’être entouré pour un moment pareil où on va passer à l’acte, faire le grand saut, ce voyage d’un an en famille pour de vrai !

Tout le monde a emmené quelque chose à partager ! J’ai envie de goûter à tout et de discuter avec tout le monde. Y a plein de bonnes choses à manger et à boire, on sort un Margaux de 2003 de ma cave, un moment pareil ça se marque ! Du coup, il y a du chargement en plus : vin, confitures, gâteaux et notre pique nique de ce soir !

L’Heure H du D Day approche !

En fait, ça va très vite, trop vite. L’heure approche… On commence la tournée de bisous. L’émotion parfois monte mais si on pleure à chaque copain, on va pas partir… Je craque quand même dans les bras de ma petite sœur. C’est quand même chouette ces émotions. Ces moments-là sont l’occasion de dire aux amis qu’on les aime, montrer de l’attachement, de l’attention. Vivre ces émotions regonfle l’espoir d’une humanité bienveillante.

On regroupe tout le monde dans la cour, on fait une série de photos collectives. Nono veut faire aussi une photo. Je sens que mon petit bonhomme est tout brassé, il est en train de vivre une émotion de la séparation.

groupe

Allez… Faut y aller !

On rassemble la petite famille, des copains des enfants se sont invités en passagers clandestins. Tout le monde est à bord de Slowpy-La-Cagouille, les clandestins sont récupérés par leurs parents. Véro profite et prend le temps de regarder tout le monde, dès qu’on démarre il y a une pluie de confettis ! Allez hop on part !

Vero lance : « Allez, on leur fait une blague ! » Et on retourne à la maison en faisant le tour du pâté de maisons ! Vero descend en disant : « ha ! C’était bien ce voyage ! »
Bon, elle remonte, on repart… Et là … Je m’aperçois que j’ai oublié mon téléphone portable… Oups… On revient pour la deuxième fois à la maison… Je vais chercher mon portable. Bon au moins ça aura le mérite d’alléger la charge émotionnelle du départ ! On aura bien rigolé et les copains aussi !

Cette fois c’est la bonne. Des coups de Klaxon au niveau de la maison de Stephane Bardin, le maire d’Aubiat, ils nous font des « au revoir ».

Allez, c’est parti pour un an de voyage.

Direction Digoin pour ce soir !

Noe est tout chamboulé, il a envie de pleurer. On le rassure et ça semble aller mieux.

Avant d’arriver à notre campement, on croise un groupe de cigognes dans un champ. Un bon présage.

On arrive à l’endroit sélectionné dans Park4Night. Une petite aire de camping car en bord de canal latéral de la Loire, plaisant, tranquille, un bon premier choix !

Premier campement, joli coin, c’est le moment de poser un des cailloux qui vont servir à marquer nos coins importants que Marie nous a offert. On choisit de le jeter à l’eau, entre 2 bateaux : « Panache » et « Sérénité ».

Demain, on fera un tour en vélo le long du canal.

Manu

5 Août

Le jour J-1 : Derniers préparatifs et déjà la fête !

On vérifie les dernières listes, les derniers penses-bêtes. Loïc est arrivé vendredi, Guillaume arrive ce midi. Je prépare les tuto-vidéo à Nadine en cas de problèmes avec la chaudière, l’électricité, la ventilation, … Finalement après réflexion, on enlève la bouteille de butane… On va essayer de s’en sortir avec une seule bouteille de propane. Ça fait un kilo de gaz par jour pour la cuisine et le frigo. Et en secours, on emmène un camping gaz avec 2 feux et une bouteille. 

On a une visite surprise ! Jean Luc Lopez, un copain rencontré sur un lit d’hôpital, musicien expert, il avait gratté sa guitare pour nous au mariage. Et là le revoilà, au bon moment pour se voir avant le départ. Le ukulele traine par là, il s’en empare, l’accorde et improvise une chanson rythmée sur notre voyage. Ca n’a pas de prix… C’est l’occasion de voir des photos de sa petite merveille de 1 an et de faire le plein de sa joie et bonne humeur légendaire ! 

Nadège arrive avec les barnums pour demain. On met Slowpy La Cagouille prêt à partir. 

Les copains commencent à éplucher des patates. Car ce soir, c’est truffade ! Préparée par Jean-Marie ! Excellente. C’est sûr qu’on va pas en manger de si tôt ! J’en profite pour sortir quelques bouteilles et surtout fêter le départ au Champagne : les 2 dernières bouteilles de la cave. 2017, c’est temps et une bonne occasion de goûter le Saint Joseph 2007. Une petite merveille…

  Jean-Marie nous fait goûter du Maury, un vrai moment plaisir !


Les fêtes c’est aussi le moment de chanter ensemble. On a bien essayé le canon « L’eau ne fait rien que pourrir le poumon… » mais nos qualités de chanteurs ne sont pas à la hauteur de notre ferveur amicale… Ne restant que Loïc et Jean-Marie, les chansons deviennent révolutionnaires et ça fait du bien de réviser ses classiques ! 
On va se coucher, tard, on a bien fêté le départ…
Manu

5 Août

Le jour J-1 : Derniers préparatifs et déjà la fête !

On vérifie les dernières listes, les derniers penses-bêtes. Loïc est arrivé vendredi, Guillaume arrive ce midi. Je prépare les tuto-vidéo à Nadine en cas de problèmes avec la chaudière, l’électricité, la ventilation, … Finalement après réflexion, on enlève la bouteille de butane… On va essayer de s’en sortir avec une seule bouteille de propane. Ça fait un kilo de gaz par jour pour la cuisine et le frigo. Et en secours, on emmène un camping gaz avec 2 feux et une bouteille. 

On a une visite surprise ! Jean Luc Lopez, un copain rencontré sur un lit d’hôpital, musicien expert, il avait gratté sa guitare pour nous au mariage. Et là le revoilà, au bon moment pour se voir avant le départ. Le ukulele traine par là, il s’en empare, l’accorde et improvise une chanson rythmée sur notre voyage. Ca n’a pas de prix… C’est l’occasion de voir des photos de sa petite merveille de 1 an et de faire le plein de sa joie et bonne humeur légendaire ! 

Nadège arrive avec les barnums pour demain. On met Slowpy La Cagouille prêt à partir. 

Les copains commencent à éplucher des patates. Car ce soir, c’est truffade ! Préparée par Jean-Marie ! Excellente. C’est sûr qu’on va pas en manger de si tôt ! J’en profite pour sortir quelques bouteilles et surtout fêter le départ au Champagne : les 2 dernières bouteilles de la cave. 2017, c’est temps et une bonne occasion de goûter le Saint Joseph 2007. Une petite merveille…

  Jean-Marie nous fait goûter du Maury, un vrai moment plaisir !


Les fêtes c’est aussi le moment de chanter ensemble. On a bien essayé le canon « L’eau ne fait rien que pourrir le poumon… » mais nos qualités de chanteurs ne sont pas à la hauteur de notre ferveur amicale… Ne restant que Loïc et Jean-Marie, les chansons deviennent révolutionnaires et ça fait du bien de réviser ses classiques ! 
On va se coucher, tard, on a bien fêté le départ…
Manu