Mois : mai 2018

22 Mai

La Macédoine 🇲🇰 du 17 au 24 mars par Vero

La Macédoine par Véro

Un an de voyage en famille à travers l’Europe ! Du 17 au 24 mars on visite la Macédoine après l’Albanie et avant le Kosovo. Decouvrez avec nous Ohrid, la vallée de la Matka et Skopje ! Un pays plein de trésors naturels !

 

Présentation de la Macédoine

 

République de Macédoine 

Monnaie: 1€ = 61 denars macedonien (MKD)

Capitale: Skopje

Superficie: 25 713 km2

Densité: 81 habitants au km2

Population: Macédoniens (officiel mais contesté par la Grèce)

Religion: Eglise orthodoxe macédonienne 64% islam 33%

Salaire moyen officiel net: 340€

Langue: slavo-macédonien et albanais

Histoire récente:

1991 Déclaration d’indépendance de la République fédérative de Yougoslavie

En 1994, la Macédoine subit un blocus de la part des Grecs qui se sentent volés (pour eux la Macédoine est grecque) Le blocus est levé en septembre 1995.

Janvier-août 2001: guerre civile, les indépendantistes albanais se soulèvent. L’intervention de l’ONU, de l’UE et de l’OTAN ainsi que les accords d’Orhid signés leur donnent davantage de droits

En 2012-2013, une nouvelle crise traverse le pays mais l’UE intervient vite

Depuis, la situation politique est régulièrement tendue sur fond d’écoutes illégales et de corruption.

Samedi 17 mars : Ohrid et son beau lac

On se réveille en Albanie sur la plage de Pogradec, au bord du lac d’Ohrid, avec le copain Cyril rencontré deux jours plus tôt. Après la photo avec lui, nous démarrons direction la frontière macédonienne toute proche. Macédoine

Le douanier accepte de se laisser photographier dans sa cabine : je le « capture » avec le poster de l’équipe nationale de handball qui nous souhaite la bienvenue en Macédoine et le logo de la Police. Un autre douanier monte à bord pour une brève inspection. Les deux sont agréables et parlent bien anglais. 

Il fait un vent à décorner les boeufs comme on dit chez nous. Le lac ressemble à un océan tempêtueux!

Ohrid

La première chose qu’on remarque, ce sont les petites voitures de la marque Yugo qui ressemblent à des Fiat 500. Il y a aussi des deux chevaux et des 4L ! 

Zastava

On a un coup de coeur pour le drapeau macédonien, rouge avec ses rayons jaunes. On le trouve dynamique et joyeux ! En 1992, la toute jeune République de Macédoine a choisi ce soleil comme emblème de son nouveau drapeau. Il est inspiré du soleil que les archéologues ont découvert dans le tombeau de Philippe 2 dans la région de Macédoine en Grèce, sur un coffre contenant une incroyable couronne d’or. Ce choix a hautement courroucé les Grecs qui se sont sentis spoliés de leur patrimoine et pour qui la Macédoine est grecque. En 1995, la Macédoine a fini par opter pour un drapeau plus stylisé avec huit rayons partant d’un centre jaune, sur fond rouge. A plusieurs endroits, on a pu voir l’ancien drapeau reflétant la tension persistante avec la Grèce quant au nom du pays et au drapeau. 

On arrive dans la ville d’Ohrid classée Unesco et on s’abrite pour notre bivouac derrière le mur de la forteresse, près de la porte supérieure après avoir fait quelques demi-tours : les vagues dues à la tempête recouvrent les rues au bord de l’eau ! 

Ohrid

On part tardivement et furtivement explorer la ville le bonnet vissé sur les oreilles. On apprécie les ruelles pavées et on repère les lieux à visiter le lendemain.

Dimanche 18 mars : lac d’Ohrid

Au réveil, on fait le point sur notre état général et on se met d’accord sur le fait que nous sommes fatigués. L’Albanie nous a usés. On se sent sales. On a enchaîné plusieurs nuits pourries par des bruits de voiture, la pluie, le vent… Ça fait du bien d’oser se le dire! Un voyage au long cours, ça peut puiser dans les ressources alors si on veut que ça reste un plaisir, mieux vaut être en phase avec ses besoins vitaux… Adjugé vendu : dès qu’on trouve du wifi, on se cherche une location pour se poser 3 nuits au chaud.

Ohrid

Nous retournons visiter la ville qui a un tout autre visage aujourd’hui : il fait grand beau temps !  On commence par la forteresse d’où la vue sur le lac, la ville et les montagnes est magnifique. Manu fait tomber son portable,  l’écran devient progressivement tout noir,  là c’est sûr il est mort le portable.. .

Puis on rejoint l’église Saint Clément de Plaosnik qui surplombe le lac. Un premier « guide » nous propose ses services et se fait vite doubler par une femme qui déclare qu’elle est une vraie guide et que lui n’est qu’un fou qui se dit philosophe… Elle nous harponne littéralement et joue sur notre culpabilité pour qu’on la choisisse… Euh, on n’a rien demandé en fait alors « Non merci, on préfère visiter seuls »… On quitte le site par un petit sentier à l’arrière de l’église qui rejoint le lac. La balade est des plus plaisantes. On débouche sur la petite église Saint Jean de Kaneo. La ville a quelques belles bâtisses de style ottoman et byzantin. La spécialité de la ville est le travail des perles.

On se pose dans un café pour rechercher notre nid pour les prochains jours : on « signe » pour un appart’hôtel à Skopje dans 4 jours.

On finit la journée un peu plus loin au bord du lac, près d’un monastère. Je pars marcher pendant que les gars pêchent.

Lundi 19 mars : du lac d’Ohrid au canyon de Matka

Nous quittons les rives du lac d’Ohrid pour 180 km de route sous la pluie, notre record absolu de distance journalière en 8 mois de voyage! En ce moment, c’est un jour de soleil pour cinq jours de grisaille humide… Bon, on vise le canyon de Matka aux portes de la capitale, Skopje, pour en profiter le lendemain qui devrait être plus lumineux. On apprécie la qualité de la route. En Macédoine, tu peux sortir des grands axes sans soucis, c’est agréable pour nous.

On passe par la route qui traverse le Parc National de Mavrovo. Ça donne envie de revenir explorer ce coin aux beaux jours. C’est une zone de forêts et de montagnes parsemées de vieux villages. On longe de grands lacs de barrage. On trouve même une source chaude. Un complexe de bains et jeux aquatiques est en cours d’aménagement, ça va être chouette ! Pour l’instant, la baignade est malheureusement impossible. Nous terminons par un bout de l’autoroute Mère Teresa pour enfin atterrir à Matka. J’ai été très étonnée de voir associer le nom de la religieuse à celui d’une autoroute !! Elle est en fait née à Skopje, capitale actuelle de la Macédoine. Mais Albanie et Macédoine se disputent âprement sa mémoire, chacun revendiquant des origines de l’héroïne dans leur pays. Elle se revendiquait albanaise mais née en Macédoine…  Bienvenue dans les Balkans !  

On est accueillis a l’entrée du canyon de Matka par des bennes à ordures qui semblent attendre des éboueurs depuis de trop longs mois. Les déchets s’empilent tout autour des bennes, fouillés par les chiens et les chats. Ça doit être le tour des rats la nuit. Comme en Albanie, on imagine qu’ils font le ménage en début de saison touristique. On jette un oeil au sentier de randonnée pour demain, ça a l’air plus préservé, ouf. On s’endort près d’un bras de rivière sur lequel est aménagé un parcours de slalom. Apparemment, c’est le spot d’entrainement de la fédération macédonienne de canoë kayak. Tous mes souvenirs de mes années kayak remontent et je me surprends à chercher les bonnes trajectoires sur le parcours. 

Mardi 20 mars : marche presque méditative à Matka

Journée de balade en douceur sur le sentier qui va au bout du canyon. Le site est très agréable. Il y a même un petit hôtel au bord de l’eau qui fait bien envie pour roucouler en amoureux. On savoure le pique-nique au soleil. Manu garde les gars vers lui,  Je mets en pratique ma dernière lecture: « Marcher » de Thich Nhat Hanh qui parle de marche consciente et méditative. C’est profondément ressourçant. Je finis la journée sur un petit nuage. 

Au retour on voit que les poubelles ont été ramassées, ouf,  tout n’est pas perdu…

Par contre notre chauffage ne veut plus fonctionner  : le gasoil arrive,  la bougie chauffe,  le ventilateur tourne mais rien à faire,  il ne démarre pas…

Mercredi 21 mars : Skopje dans le « luxe »

C’est aujourd’hui qu’on va à notre appart’hôtel à Skopje. Inspirés par un rayon de soleil, on se lance dans un gros rangement et ménage de printemps avant de rejoindre la capitale. On découvre le matelas des garçons à nouveau humide comme en Turquie. Allez, on sort tout, on fait sécher, on aère. On rassemble six gros sacs de linge sale en espérant trouver une laverie. 

Puis on met le cap sur la ville et on trouve une place juste à côté de notre location. On est garés devant une maison alors on demande si on gêne mais le propriétaire est tout sourire et nous souhaite la bienvenue en nous disant que c’est ok de rester là. Il nous prête même des seaux à placer où on est garés pour retenir notre place si on doit bouger. Il nous explique que son fils parle français. On espère le rencontrer ! On se sent accueilli,  ça fait plaisir. 

La découverte de notre nouveau nid nous enchante: c’est grand, propre, lumineux, avec une chambre séparée pour nous et deux lits pour les garçons, une cuisine et une piscine au sous-sol!!! On saute dans nos maillots sans perdre de temps. Oh le bonheur!!! 

On fait ensuite quelques courses au supermarché du coin : le plus luxueux qu’on ait vu depuis des mois !!! Moi je bloque sur les emballages multicolores. Je deviens obsédée par les emballages, futurs déchets qu’on retrouve partout dans la nature… Du coup, j’étouffe et accélère, hâte de sortir de ce lieu de consommation. Vivement qu’on trouve un beau marché !! On a envie d’une bouteille de vin mais on découvre qu’on ne peut pas acheter d’alcool après 19h. Privés d’apéritif… On rentre vite au chaud et on profite du four pour cuisiner le gratin de pâtes dont Noé rêve depuis un moment. 

Jeudi 22 mars : Skopje sous la neige !

On est réveillé très tôt par une luminosité spéciale: de la neige!!! On découvre de nos fenêtres Skopje sous son blanc manteau. Un peu frais comme début de printemps!! Heureusement qu’on a pris cette location,  la même chose dans Slowpy sans chauffage, ça aurait été difficile …

Dans la matinée, un employé de l’hôtel me conduit en voiture avec nos six sacs de linges sales jusqu’à un pressing. Il explique longuement qu’on a besoin de laver et sécher à la machine tout ce linge. Mais ici ils ne proposent que du nettoyage à sec. On tourne et vire dans la ville pour trouver un autre endroit tout près de l’hôtel. Cette deuxième tentative est la bonne. Après de longues palabres, je me retrouve délestée des 20kg de linge pour 40 euros, ouf! On va pouvoir repartir de Skopje propres sur nous et dans nos placards, parfait! Pendant ce temps, Manu a fait les maths avec les gars mais la manière très particulière d’aborder la logique  mathématique de Noé l’a quelque peu agacé.. . Ça va faire du bien à  tout le monde de sortir un peu !

On sort ensuite tous les quatre pour aller au marché du quartier qu’on a repéré avec notre application maps.me. C’est un régal des sens. On retrouve des beaux étals d’oranges, citrons, choux, tomates, carottes, concombre, salades, graines… On goutte une succulente crème à mi-chemin entre le beurre et le fromage et du speck. On achète des byreks. Les commerçants sont agréables. 

Puis on retourne profiter de la piscine. Quel luxe de barboter au chaud!! 

Nous recevons une invitation des propriétaires de la maison devant laquelle on est garés. Chic, une rencontre !

Alexandre, son père Nico et sa mère Biljana sont très chaleureux et accueillants. On se sent bien avec eux. Ils nous parlent de la vie en Macédoine, le piston indispensable pour arriver à quoique ce soit, le manque d’avenir pour la jeunesse mais aussi de l’espoir et de la beauté de leur pays. On mange des figues confites de leur jardin, du poulet mariné, des aubergines aux noix, des poivrons fondants à la feta et des baklavas, le tout arrosé de vin blanc et de raki, un festin ! On était venu pour un café qui s’est transformé en dîner !

Vendredi 23 mars : Skopje, la ville aux milles statues

Il a encore neigé cette nuit !  Nous commençons la journée par un café chez Alexandre. Biljana est déjà au travail. Niko nous a préparé plus qu´un simple café, en fait on prend notre deuxième petit déjeuner. Il nous régale de toasts au fromage fondu. Il nous offre de la menthe de son jardin et des confitures. 

Alexandre voudrait continuer ses études à l’étranger et y faire carrière. S’il vient en France, il a maintenant une adresse ! 

On brave ensuite le grand froid pour rejoindre le centre-ville. Je m’arrête chez une couturière qui tient une boutique de ses productions et je me trouve une jolie robe pour un prix dérisoire. En France, ce genre de création m’est souvent inaccessible alors c’est un beau cadeau. 

La ville a été largement reconstruite car, en 1963, un tremblement de terre a fortement endommagé la ville. Un grand projet, « Skopje 2014 », a vu naître de nombreux bâtiments administratifs et culturels somptueux. Une fortune y est passée pour un résultat que certains estiment kitsch mais qu’on a adoré pour son esprit musée d’art en plein air. Les anciennes façades austro-hongroises ont été copiées et surtout ce qui caractérise la ville moderne, ce sont les statues et les fontaines, gigantesques, imposantes, majestueuses, multiples. Skopje

Il y en a vraiment partout ! Pour commémorer les héros de la nation, les figures historiques ou mythiques ou pour l’art tout simplement. La star récurrente, c’est Alexandre le Grand sur son cheval ainsi que son père Philippe 2 et sa mère Olympias (enceinte, allaitante, avec son fils dans les bras… une vraie ode à la maternité!) Il y a tellement de statues qu’on en a vu plein sans comprendre qui elles représentent. Le petit truc qui nous a chiffonné c’est de trouver parmi les plaques de citations de Mère Thérésa, une sacrément hostile à l’avortement, limite obscurantiste… n’empêche, la grande place sur laquelle débouchent les grandes avenues est inoubliable tant tout y est démesuré, spécialement la plus grande de toutes les sculptures d’Alexandre le Grand, entouré de lions. On s’est demandé si toutes ces statues n’étaient pas aussi là pour stimuler un sentiment national assez jeune ou pour se raccrocher à tout prix à la Macédoine antique à la place des Grecs.

Nous avons aussi flâné dans la carsija de Skopje, le vieux quartier ottoman du bazar où l’on trouve plein d’antiquaires, de boutiques de robes de mariées des mille et une nuits, de tapis, d’habits traditionnels et un grand marché. Ça serait le 2eme plus grand bazar des Balkans après Istambul. On s’est réchauffés avec un plat traditionnel rappelant le cassoulet, le tavtché gravtché: des haricots blancs à la tomate mitonnés pendant des heures sur le feu dans des poêlons en terre.

Manu a trouvé de quoi faire réparer son portable mais même en Macédoine la note est élevée. Le gars lui offre l’écran de protection,  sympa.

De retour à l’appartement, nous avons commencé à rassembler nos affaires pour le départ le lendemain, un peu déçus de ne pas avoir eu plus de temps pour aussi ne rien faire !! 

Samedi 24 mars : En route pour le Kosovo !

Nous saluons une dernière fois Alexandre et sa famille, le cœur serré tant nous les avons appréciés. Ils offrent aux garçons une copie du livre pour apprendre à dessiner qu’Alexandre utilisait quand il était petit et des gâteaux au chocolat. On est toujours un peu frustré de  cette barrière  de la langue.  

On récupère notre linge,  on dépense nos derniers Denars au marché, Manu achète du vin macédonien et on reprend la route.

Nous rejoignons ensuite la frontière avec le Kosovo pour de nouvelles aventures!

La Macédoine restera pour sûr dans nos pays coup de coeur !

 

Véro (et un soupçon de Manu)

A paraître bientôt : Le Kosovo

Voir toutes les photos de Macédoine

Relire l’Albanie du sud

Découvrir le côté obscur du voyage

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14 Mai

Les 10 + 2 travaux d’Hercule / Herakles par Noé Bouhier

Un an de voyage en famille à travers l’Europe, c’est un terrain de jeu pour apprendre des choses ! En Grèce, Noé s’est passionné pour les 12 travaux d’Hercule enfin Herakles et en fait il y a 10 travaux, bref il vous explique ….

Les 10 travaux d’Hérakles

J’ai découvert pendant le voyage qu’il faudrait plutôt dire les 10 + 2 travaux d’Hérakles.
Hérakles est un héros de la mythologie grecque. C’est aussi Hercule en Romain.
Hérakles veut dire « gloire à Héra ».
Ce héros avait une force surhumaine. Son cousin Eurysthée lui imposa 10 travaux.
Je vais vous les raconter. Il y a plusieurs versions de ce passage de la mythologie grecque et j’ai choisi la plus répandue.

Le lion de Nemée

Le premier de ses travaux consistait à tuer le lion de Nemée . Le lion de Nemée tuait tous les habitants de la région. Ce lion avait la peau invulnérable. Hérakles lui décocha une volée de flèches qui rebondit sur sa peau. Le lion fonça sur lui mais Hérakles l’étrangla. Cette première étape était finie.

L’Hydre de Lerne

Après il dut affronter l’Hydre de Lerne . L’Hydre terrorisait les marais de Lerne . L’Hydre était un monstre avec un corps de serpent à 9 têtes immortelles. Hérakles entreprit de couper les têtes mais celles-ci repoussèrent. Il appela son neveu à l’aide et ensemble ils réussirent, mais Eurysthée déclara que ça ne comptait pas car il ne l’avait pas accompli seul !

La biche de Cérynie

La biche de Cérynie avait des bois en or et était consacrée à Artémis, la déesse de la chasse. Eurysthée ordonna à Hérakles de capturer la biche. Hérakles la poursuivit pendant une année et lui tendit un piège. Artémis lui reprocha son acte mais Hérakles expliqua qu’il agissait sous les ordres d’Eurysthée.

Le sanglier d’Erymanthe

Le sanglier d’Erymanthe ravagait la région et il était énorme. A la demande d’Eurysthée, Hérakles le chassait. En chemin, Hérakles rencontra le centaure Pholos qui lui offrit de la viande. Hérakles eut soif donc il réclama du vin. Le centaure en possédait une jare mais il ne pouvait pas la consommer car elle appartenait à l’ensemble des centaures. Hérakles le convainquit. Les autres centaures furent attirés par l’odeur du vin et une bagarre éclata dont Hérakles sortit victorieux. Il reprit sa chasse et tua le sanglier, mais le centaure Nessos ne devait pas oublier l’affront subi.

Les écuries d’Augias

Les écuries d’Augias étaient horriblement sales. Hérakles dû les nettoyer. Il cassa un mur de l’écurie puis détourna le cours de deux fleuves, l’Alphée et le Pénée. Les deux fleuves nettoyèrent l’écurie. Tous ça avant le coucher du soleil.

Le lac Stymphale

Le lac Stymphale avait été infesté d’oiseaux! Hérakles dû tous les tuer. Héphaïstos, dieu de la forge et du feu lui fabriqua une crécerelle en bronze. Hérakles s’en servit pour faire fuir les oiseaux. Il les tua ensuite avec son arc et ses flèches.

Le taureau de Crète

Le taureau de Crète était très beau mais le dieu des mers l’avait rendu fou! Hérakles devait le ramener à Tyrinthe . Quand Hérakles fut arrivé en Crète, il saisit les cornes du taureau puis il l’entrava et ensuite il rentra à Tyrinthe.

Les juments de Diomède

Les juments de Diomède étaient mangeuses d’homme. Hérakles dû les capturer. Il les attrapa mais les guerriers de Diomède arrivèrent et une bagarre éclata. Hérakles donna les guerriers à manger aux juments, embarqua les juments sur son bateau et repartit.

La ceinture de la reine des amazones

Eurysthée voulait offrir à sa fille la ceinture de la reine des amazones. Les amazones étaient des femmes guerrières. Hérakles demanda à la reine de lui donner sa ceinture. Elle accepta . Mais Héra, furieuse de voir Hérakles réussir, complota pour que les Amazones et la reine s’opposent à Hérakles. Hérakles tua la reine des amazones, lui arracha sa ceinture et la rapporta à Eurysthée.

Le troupeau de Géryon

Géryon était un géant à trois têtes qui gardait un troupeau de boeufs avec son chien. Hérakles devait voler le troupeau et le ramener à Eurysthée. Il tua le chien de Géryon et embarqua le troupeau qui fut sacrifié à Héra.

2 TRAVAUX DE PLUS POUR HÉRAKLES .

Eurysthée voulait se débarrasser d’Hérakles parce qu’il craignait d’être détrôné. Il lui imposa donc 2 travaux de plus .

Les pommes d’or du jardin des héspérides

Hérakles eut pour mission de ramener les pommes d’or du jardin des Hespérides. Il chercha le jardin pendant longtemps. Quand il le trouva enfin, il demanda à Atlas d’aller chercher les pommes car il était le père des héspérides gardiennes des pommes . Pendant ce temps il porterait le ciel à la place d’Atlas. Quand Atlas revint avec les pommes, il n’avait plus envie de porter le ciel. Hérakles lui demanda de porter le ciel le temps de mettre un bandeau autour de sa tête. Atlas accepta et Hérakles en profita pour s’enfuir avec les pommes.

La capture de Cerbère

En imposant la capture de Cerbère, Eurysthée crut qu’il allait enfin se débarrasser d’Hérakles. Celui-ci partit aux Enfers pour y prendre Cerbère le chien à trois têtes. Hadès dit oui à condition de ne prendre aucune arme. Hérakles saisit Cerbère par ses trois têtes puis il le mordit. Après avoir amené Cerbère à Eurysthée, il le ramena aux Enfers comme il en avait convenu avec Hadès.

J’ai beaucoup aimé ce passage de la mythologie: c’est plein d’histoires fantastiques. Ce personnage m’a fasciné, il est fort et intelligent, c’est pourquoi j’ai choisi de vous le faire découvrir.

Noé Bouhier

 

Nos articles de la Grèce :

décembre

janvier

février

L’article de Joseph sur la titanomachie

 

10 Mai

Unissons-nous pour des bivouacs propres !

Le voyage c’est chouette… Mais il y a un problème !

Depuis qu’on a quitté l’Autriche,  les déchets sont un problème important, rencontré pendant notre périple. Avant de bivouaquer, nous nettoyons le petit coin de nature qui nous héberge. Des bivouacs propres, c’est important pour nous, pour la nature et pour ceux qui vivent là.
A force, on aimerait que ça change durablement. Nous ne sommes évidemment pas les seuls à faire ce petit geste isolé. Alors on se dit qu’il faut trouver un moyen pour que ce geste soit moins isolé, plus collectif,  valorisé pour être multiplié…

Unissons nos petits gestes isolés

Un moyen simple serait que le campeur nettoyeur prenne en photo le résultat du nettoyage et la publie sur ses profils de réseaux sociaux avec un hashtag commun pour cette action.  Un hashtag, c’est un mot-clé précédé d’un # qui permet d’être visible de tout le monde (par exemple #UnAnEnVoyage ) . Si on utilise le même,  le hashtag est plus populaire et encore plus efficace.  On peut ainsi faire connaître largement cette initiative ecocitoyenne.
Maintenant qu’on vous a expliqué le contexte, pourquoi avons-nous besoin de vous ?
dechets

Tu es sensible, intelligent.e, tu vas nous aider !

Il faut trouver un hashtag efficace,  qui parle de l’action de nettoyer un bivouac par des campeurs, qui puisse être international (en anglais donc), qui soit positif,  encourageant,  motivant,  engageant,  percutant.
On a besoin de vous pour choisir le meilleur !  
On a préparé un petit sondage !
Pourquoi faire un sondage ? Pour que le mouvement soit collectif dès le début !
Vous pouvez donner 3 minutes de votre temps pour lancer un mouvement peut-être planétaire et salutaire !  ; -)

Cliquez là pour choisir le meilleur hashtag 

Et n’oubliez pas de partager, colporter, diffuser, afficher cet article pour la réussite de cette initiative ! 

10 Mai

Unissons-nous pour des bivouacs propres !

Le voyage c’est chouette… Mais il y a un problème !

Depuis qu’on a quitté l’Autriche,  les déchets sont un problème important, rencontré pendant notre périple. Avant de bivouaquer, nous nettoyons le petit coin de nature qui nous héberge. Des bivouacs propres, c’est important pour nous, pour la nature et pour ceux qui vivent là.
A force, on aimerait que ça change durablement. Nous ne sommes évidemment pas les seuls à faire ce petit geste isolé. Alors on se dit qu’il faut trouver un moyen pour que ce geste soit moins isolé, plus collectif,  valorisé pour être multiplié…

Unissons nos petits gestes isolés

Un moyen simple serait que le campeur nettoyeur prenne en photo le résultat du nettoyage et la publie sur ses profils de réseaux sociaux avec un hashtag commun pour cette action.  Un hashtag, c’est un mot-clé précédé d’un # qui permet d’être visible de tout le monde (par exemple #UnAnEnVoyage ) . Si on utilise le même,  le hashtag est plus populaire et encore plus efficace.  On peut ainsi faire connaître largement cette initiative ecocitoyenne.
Maintenant qu’on vous a expliqué le contexte, pourquoi avons-nous besoin de vous ?
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Il faut trouver un hashtag efficace,  qui parle de l’action de nettoyer un bivouac par des campeurs, qui puisse être international (en anglais donc), qui soit positif,  encourageant,  motivant,  engageant,  percutant.
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