On dort où ce soir? (Véro)

on dort où?
19 Août

On dort où ce soir? (Véro)

On dort où ce soir ??? (Véro)

Chaque soir ou tous les deux ou trois jours si on est restés plusieurs nuits au même endroit, se pose la question du squat du soir. Avant, on partait en vacances en Fort Transit, un fourgon neuf places pour lequel mon frère avait inventé un aménagement qui nous permettait de dormir tous les quatre. On s’engageait dans n’importe quel chemin quitte à faire demi-tour. Mais il n’y avait ni toilettes ni de quoi cuisiner ni un minimum d’espace vital. Là, pour un an, notre maison bien-aimée, Slowpy la Cagouille est d’un autre gabarit : 3.5 tonnes, 7m de long, 2.4m de large et 2.8 de haut. Avec ces chiffres plantureux, tu oublies les petits chemins de traverse, les pistes caillouteuses et terreuses sous peine de te transformer en limace inerte. Mais s’il y a un truc qui m’a bien angoissée avant le départ, c’est l’idée de me retrouver condamnée à ces horribles parkings à camping-cars le long des routes, tous serrés comme des sardines avec la joie d’écouter la télé de Robert et les pets de Janine. Pour l’instant, on s’en sort la tête haute grâce à trois outils infaillibles :

  • Notre bon sens et notre âme d’explorateur (papas et mamans des 2 côtés nous ont bien élevés)
  • L’application Park4nights (des voyageurs partagent leurs bon plans parkings)
  • L’application maps.me (gps gratuit avec lequel on télécharge à l’avance les cartes)

Le bilan de ces trois premières semaines est globalement positif.

Au top du top, notre première nuit en Autriche, en pleine nature, sur une route de crête. Intrigués par une espèce de pyramide, on s’est engagés sur une petite route. La pyramide s’est révélée être une aire de détente et de méditation, un lieu où tu peux appuyer sur un interrupteur pour déclencher la lecture d’une méditation guidée avec une musique relaxante. En bonus une vue à 360° sur les monts environnants, le coucher de soleil et un plan en or pour installer nos douches solaires. Bon, c’est aussi le lieu où vers 23h30, j’ai demandé à Manu si le vent pouvait renverser 3.5 tonnes. Un orage mémorable !!!!

Au flop du flop : le réveil à 7h par une tondeuse, les errements criards d’une bande de jeunes à proximité d’une fête du vin, un train entre deux villages qui passe toutes les heures ou presque, les gendarmes qui nous délogent à 23h…

Mais franchement rien de dramatique comparé à tous les plaisirs des autres jours (ruisseaux pour se laver et jouer, prairies à sauterelles, aires de yoga de rêve…)

Je crois qu’on a une bonne étoile…

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